Comment devenir un jardinier indépendant ?
Selon les normes, exercer comme un professionnel indépendant dans le domaine du jardinage est interdit. Malgré cette interdiction, vous trouvez encore des jardiniers qui se présentent comme auto- entrepreneur. Comment font-ils pour le devenir ? Si vous voulez être un bon jardinier professionnel indépendant, il existe quelques procédures et quelques moyens à respecter. Attention, vous savez que les normes l’interdisent, alors pour ne pas avoir des problèmes avec la législation, suivre ces procédures est primordial. Ci-dessous plus d’information sur ce sujet.
Obtenir une confirmation légale
Pour exercer entant qu’indépendant, vous devez être un professionnel confirmé et qualifié comme celui dans le 77. Pour cela, vous devez être reconnu entant qu’autoentrepreneur et figurer dans le registre en vous inscrivant dans la Chambre de Métier de l’Artisanat, dans le CFE (Centre de Formalités des Entreprises). Mais pour être plus connu dans ce domaine et de bénéficier de certains avantages, il est possible de s’inscrire dans certains sites. À titre d’exemple, s’inscrire au centre de remboursement du chèque emploi service universel ou CRCESU permet de rémunérer en chèque et d’obtenir une fiscale. En outre, une réduction de crédit d’impôt de 50 % est possible si vous faites une déclaration de services auprès de la DIRECCTE de votre département. Avec cette réduction, vous pouvez aussi en offrir à vos clients.
Mais être confirmé ne suffit pas pour attirer des clients. Sachez que travailler entant qu’indépendant n’est pas facile. Il faut avoir être reconnu et avoir de bonnes réputations. Ainsi, le service offert joue un grand enjeu à votre carrière entant qu’indépendant. Vous devez donc, être très compétent, en plus de détenir les techniques et les savoir-faire nécessaires à ce métier. En outre, il faut être un vrai professionnel et se comporter comme tel.
Respecter les normes et règles relatives au métier
Étant donné que, travailler comme auto-entrepreneur en jardinage est formellement interdit dans le domaine de l’environnement, les règles sont strictes pour les artisans autoentrepreneur. Malgré cela, on sait tous que les services à la personne offerts par les jardiniers indépendants sont maintenant très courants. Pour exercer comme telles, certaines règles sont à respecter. D’abord, un jardinier indépendant ne doit pas effectuer des travaux de création ni des travaux de restauration ou d’aménagement d’espace vert, et ce, même s’il en a la compétence. Ses œuvres doivent être limitées sur l’entretien régulier du jardin de ses clients. De ce fait, il ne s’occupe que l’entretien des arbres fruitiers et des autres plantations, la taille et la mise en forme des haies, la tonte des pelouses, etc. Attention, les travaux d’élagage ne sont pas destinés au jardinier indépendant. Si vous devez effectuer cette tâche, il est conseillé de contacter un élagueur professionnel.
Entre autres, il est aussi interdit à un jardinier autoentrepreneur de commercialiser des produits et des matériaux de jardinage. Par contre, il doit posséder d’ autres activités outre que ses prestations de jardinage de service à la personne. Ces activités peuvent être des travaux ménagers, de bricolages, ou d’autres tâches à sa capacité.
Les activités d’un jardinier indépendant doivent également être limitées sur les services à domicile ou service clientèle de particulier. De ce fait, il n’a pas le droit d’exercer dans les entreprises de jardinage ni d’entrer dans les associations du domaine. En travaillant pour les particuliers, le chiffre d’affaires d’un jardinier ne doit pas dépasser de 72 500 euros par ans. En général, un jardinier indépendant diplômé et expérimenté comme celui dans le 77 propose un tarif de 15 euros à 20 euros par heure pour les services simples. Soit environ 120 à 160 euros le travail en une journée (travail de 8 heures par jour).